Zones de pontes et origine des juvéniles en lagune

, par lio

La réalisation et l’analyse de coupes transversales de 20-30 µm d’épaisseur et passant par le noyau pour l’ensemble des otolithes droits (N = 20 par lagune et par an) a permis d’estimer l’âge des larves (par comptage des stries journalières) ainsi que leurs taux de croissance depuis l’éclosion (mesure du rayon noyau-bord).

Les dates de ponte ont été rétro-calculées à partir des dates de capture et implémentées dans des modèles de dérive larvaire utilisant des modèles de circulation océanique haute-résolution afin d’estimer la position géographique des individus à l’éclosion.

La comparaison des résultats obtenus entre les groupes d’individus prélevés en face des 4 lagunes a permis de préciser le nombre de zones de ponte pour l’espèce dans le Golfe du Lion et le calendrier du recrutement le long du littoral languedocien.

L’analyse de la composition microchimique fine des otolithes gauches de chaque groupe (N = 20 par lagune et par an) a ensuite été réalisée afin de comparer le nombre de sites de ponte obtenus par modélisation avec les signatures d’otolithe correspondant à la vie larvaire afin de savoir si les larves qui colonisent les différentes lagunes ont vécu (ou non) au sein des mêmes masses d’eaux depuis leur éclosion.

Tout ceci devait permettre d’analyser les liens existant entre le(s) site(s) de ponte, les masses d’eau fréquentées en mer et la croissance larvaire avant l’arrivée en lagune.